jeudi 3 janvier 2013

L'équicoaching nous explique que tout est lié


Jean-François Clervoy, PDG de la société Novespace et astronaute nous dit ceci : "La Terre vue de l'espace c'est très beau! (...) On voit que la Terre vit, qu'elle est belle, qu'on a de la chance d'avoir un si beau vaisseau spatial pour abriter notre humanité. 
On la compare alors à notre autre vaisseau spatial, celui depuis lequel on l'observe - la navette -, dans lequel on doit faire attention, où la quantité d'oxygène qu'on peut respirer par jour est limitée, comme celle de l'eau et de l'électricité que l'on consomme. On n'a certainement pas envie d'en manquer à la fin de la mission, donc on a constamment ce souci, sans que ça soit une obsession, de faire attention aux ressources à bord, qui sont limitées. L'eau, l'oxygène, le carburant.. On se fait alors la réflexion que sur terre c'est pareil : tous les astronautes reviennent des vols spatiaux certainement beaucoup plus sensibilisés qu'ils ne l'étaient auparavant au fait que la Terre est un vaisseau spatial en soi, aux ressources limitées, et qu'il faut apprendre à nos enfants, aux jeunes générations, à ne pas consommer sans compter." (extrait d'une interview de Stephane Allix)

Il n'est pas nécessaire d'être astronaute pour rejoindre le propos de Jean-François Clervoy ci-dessus. Et c'est une bonne nouvelle car cela limiterait la prise de conscience à seulement 530 personnes sur la planète!
Se retrouver en pleine nature parmi des chevaux en liberté, nous permet de prendre conscience de la beauté de la Terre. Et cela avec autant d'acuité que ce que nous transmet le beau témoignage de Jean-François Clervoy.

Pourquoi avec des chevaux spécialement? Parce qu'ils nous placent directement dans un contexte relationnel. La relation à soi, la relation à l'autre, la relation à l'environnement.
L'époque que nous vivons invite à prendre soin de nos relations car elles sont essentielles. C'est dans la relation à l'autre que l'on existe, quel que soit cet autre. Et si l'on existe autant que cela soit dans une relation agréable. Pour cela il faut changer du paradigme "je gagne, tu dois perdre" vers "je gagne, tu gagnes aussi". Comme dans un troupeau de chevaux, la meilleure solution pour le leader sera la meilleure solution pour le groupe. Encore faut-il être un vrai leader... Le leadership n'est pas une question de dominance ou d'agressivité, le leadership est état de sérénité d'où l'on a une vision claire et inspirante qui donne envie d'adhésion. Le cheval (comme vos équipes) a envie de suivre quelqu'un de calme, serein et qui inspire la confiance. Mieux que ça... le cheval vous apprend à intégrer cette dimension.

La vie en entreprise doit se négocier tous les jours. La gagne, le succès, la réussite devra passer par la reconnaissance de tous avec un modèle inspirant. Le modèle hiérarchisé a fait long feu et l'entreprise devra passer par cette remise en question où l'écoute des autres échelons sauvera de la dérive. A quelques niveaux que ce soit le burn-out guette. Il est le résultat d'une politique de la surdité. La surdité à ces messages nous invitant à poser des limites claires. En ayant des limites claires, on est à l'écoute de soi, des autres. On sort de l'esprit de compétition pour rentrer en coopération.

Comment ce modèle peut-il apparaître dans l'entreprise?

Je citerai Lynne McTaggart, journaliste américaine :

"Jack Canfield a observé chez Microsoft de petits groupes de gens supposés être en compétition d'idées avec d'autres groupes dans le bureau. Cela a créé la culture de la peur. Il a comparé ce fonctionnement à celui de Google où tout le monde travaillait de manière coopérative comme une grande équipe. Lorsqu'une partie du groupe trouvait quelque chose, tout le monde était récompensé. Cela créait vraiment un environnement coopératif ou personne n'était pénalisé, il y avait beaucoup plus d'innovations. En favorisant la coopération, tout le monde faisait mieux."

Je crois que nous pouvons tous faire mieux. Chaque être compte, la plus petite action peut apporter de grands changements.


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